Train
Et puis il y a le bruit. Le bruit du train sur les rails.
dans mon souvenir. bruit joyeux. Répétition extatique d'un mouvement perpétuel.
Le voyage est quelque chose du bonheur.
Joie inexplicable qui me rappelle l'enfance. Inconnu au bout du chemin. Gare frèle du village de province où attendent cousins. Parents. amis.
Mais dans le train. Pas la tristesse. la nostalgie accompagne mes pensée. De ceux que l'on quillte. des paysages connus. de ceux que l'on a apprivoisés pendant un court séjour.
Envie de ne rencontrer personne que l'on ne connais pas. Voyage pourtant propice aux rencontres furtives.
Seule sur le quai. Je ferme les yeux vers l'ailleurs. Même proche, il est un abandon. D'une part de soi-même. D'une part des autres.
dans la nuit. Sans paysages à imaginer. Sans rêves. Sans certitudes. L'ivresse du départ fait place à l'inquiétant sentiment de bien être. De perte d'identité. Inconnue parmi les inconnus.
Voix étouffées par le bruit et la gène. Celle d'être entendu par ces inconnus dans ce wagon où personne en sait vraiment pourquoi il va.
Rester et regretter. Partir et être déçu. Décevoir.
Dur choix du voyageur nocturne qui abrite en lui le doute de son voyage.
arrêt brutal dans une ville inconnue où l'on n'était pas sensé descendre. La vie change de cours sans que l'on soit conscient de notre propre intervention dans le cours des choses.
La longue vie comme un long voyage vers un ailleurs infini.Sans ardeur. Sans hâte. Impression de vitesse condamnée par l'aisance du parcours.
Le même rire. déjà entendu quelque part mais une autre personne qui semble lui ressembler.
Importance des amours sans nom qui donne une puissance de choix inavoués.
dans mon souvenir. bruit joyeux. Répétition extatique d'un mouvement perpétuel.
Le voyage est quelque chose du bonheur.
Joie inexplicable qui me rappelle l'enfance. Inconnu au bout du chemin. Gare frèle du village de province où attendent cousins. Parents. amis.
Mais dans le train. Pas la tristesse. la nostalgie accompagne mes pensée. De ceux que l'on quillte. des paysages connus. de ceux que l'on a apprivoisés pendant un court séjour.
Envie de ne rencontrer personne que l'on ne connais pas. Voyage pourtant propice aux rencontres furtives.
Seule sur le quai. Je ferme les yeux vers l'ailleurs. Même proche, il est un abandon. D'une part de soi-même. D'une part des autres.
dans la nuit. Sans paysages à imaginer. Sans rêves. Sans certitudes. L'ivresse du départ fait place à l'inquiétant sentiment de bien être. De perte d'identité. Inconnue parmi les inconnus.
Voix étouffées par le bruit et la gène. Celle d'être entendu par ces inconnus dans ce wagon où personne en sait vraiment pourquoi il va.
Rester et regretter. Partir et être déçu. Décevoir.
Dur choix du voyageur nocturne qui abrite en lui le doute de son voyage.
arrêt brutal dans une ville inconnue où l'on n'était pas sensé descendre. La vie change de cours sans que l'on soit conscient de notre propre intervention dans le cours des choses.
La longue vie comme un long voyage vers un ailleurs infini.Sans ardeur. Sans hâte. Impression de vitesse condamnée par l'aisance du parcours.
Le même rire. déjà entendu quelque part mais une autre personne qui semble lui ressembler.
Importance des amours sans nom qui donne une puissance de choix inavoués.